Communiqué Fédération DAL : Trop d’expulsions sans relogement

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Trop d’expulsion sans relogement !
Cet été, pire que l’an dernier  ?
Des familles expulsées ou menacées interpellent Emmanuelle COSSE
Mercredi 3 août à partir de 11h
RV Esplanade des Invalides  – à l’angle de la rue St Dominique


Pour :
L’arrêt des expulsions,
Le respect de la loi DALO
La baisse des loyers et des charges
Le revalorisation des APL
La réalisation massive de vrais logements sociaux

À la faveur des départs en vacances des voisins et de la fermeture des établissements scolaires où se construisent beaucoup de solidarités,  le sinistre ballet des huissiers, des déménageurs avec le concours d’officiers de police s’accélère.
Juillet – août, c’est la période des expulsons de familles avec enfants, et d’habitants d’immeubles entiers.

Nous le constatons sur le terrain, cette année encore les familles menacées d’expulsion qui ont pu être sauvées au dernier moment, ou celle qui ont été effectivement mise dehors avec la force publique se pressent aux permanences.
Cette année, plus que les autres, il n’y a pas d’hébergement, ou très peu, et pour des durées de plus en plus courtes. Nous l’avons observé à plusieurs reprises, comme par exemple après l’expulsions des habitants de la tour CARA à St Ouen , la semaine dernière.

Ici ou là des résistances s’organisent :

    Depuis 3 semaines, une mère de famille avec 5 enfants lutte pour échapper à  l’expulsion de son HLM à Noisy le Sec (93), avec d’autres locataires. Que deviendraient ses enfants alors que les dispositif d’hébergement sont complètement obstrué.Des prioritaires DALO se sont  bagarrés avec succès en juillet pour faire revenir la Préfecture de police de Paris sur sa décision de les expulser…

Mais ce sont des goutte d’eau, face à l’ampleur de cet immense drame social qui conduit des milliers de locataires et de familles vers la grande exclusion.

Les chiffres diffusés par les pouvoirs publics en général 2 ans plus tard, montrent une hausse quasi constante d’année en année du nombre de jugements (132 000 en 2014) et du nombre d’expulsions forcées avec intervention de la police  (12 000 en 2014),

Sombre logique : les loyers grimpent, les revenus des classes populaires baissent,  lesquelles sont de plus en plus souvent locataires, et les allocations logement sont à la peine, rabotées d’année en année.
Par contre les profits locatifs sont en hausse.

Dans ce contexte de crise sociale, nous appelons à un moratoire sur les expulsions, à la baisse des loyers et au relèvement des APL.

Un toit c’est un Droit!

Droit au logement
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