Samedi 16 juin, place du marché, une des personnes qui sont régulièrement harcelées, était tranquillement assise, ses deux chiens couchés à ses pieds. Elle a subit plusieurs contrôles de la part de la police nationale comme à l’accoutumée. Et, lors du dernier de ces contrôles effectué par le commissaire Papineau himself, ce dernier a demandé a ses hommes de l’interpeller et de l’amener au commissariat puisque ses deux chiens, toujours en train de dormir à ses pieds, n’étaient pas tenus en laisse. Laissant ses deux chiens à un ami qui avait lui-même deux chiens au risque de contrevenir à l’article 4 de l’arrêté municipal 2869 du 28/12/11 sur le « regroupement de chiens », il fût conduit au commissariat et auditionné par un OPJ. Il est convoqué au tribunal de police le 12 septembre à 9h pour « avoir laissé divaguer deux chiens non tenus en laisse en infraction à l’arrêté municipal 967 du 18 août 2006 ».
Outre, l’absurdité de la situation et l’épuration sociale mise en place c’est-à-dire le harcèlement de certaines personnes particulièrement ciblées afin de les dissuader de rester au centre ville, nous pouvons nous interroger sur le fait que l’OPJ a utilisé un arrêté municipal abrogé le 28 décembre 2011 et remplacé par un autre, le n°2869 du 28/12/11. Si même les flics n’arrivent plus à suivre l’inflation répressive, où allons-nous ?
Nous avons appris depuis, qu’une seconde personne a subit le même traitement et sera elle aussi convoquée le 12 septembre à 9h pour « avoir laissé divaguer son chien non tenu en laisse en infraction à l’arrêté municipal 967 du 18 août 2006 ».
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