De nombreuses familles sont à ce jour menacées d’expulsion.
D’autres laissées à la rue en raison des graves insuffisance de l’accueil d’urgence.
Situation aggravée par les lenteurs ( volontaires ? ) inacceptables de la préfecture avec les demandeurs d’asile.
Un mois pour obtenir un premier rendez-vous !
Voir le court récit d’yves Judde ci-dessous.
Le 4 Juin il nous faut à nouveau être nombreux.
Pour dénoncer ces situations et ces pratiques.
Pour afficher publiquement et dans la durée notre solidarité.
Pour dire notre opposition à cette politique discriminatoire qui vise les migrants.
Pour dire non aux dérives xénophobes et racistes qui gagnent notre pays.
On ne lâche rien!
Yvon Plaçais
Une situation parmi d’autres…
Ce lundi matin (02/06) vers 10h je reçois une jeune guinéenne de 21 ans en grande détresse physique et morale. Elle me dit être arrivée en France le 30/05, avoir été hébergée deux nuits par une compatriote rencontrée dans la rue qui ne peut plus l’héberger. Elle veut demander l’asile.
Je téléphone au 115 pour l’hébergement où (après avoir pris tous les renseignements sur son identité) on me répond « qu’aujourd’hui, pour une femme ça va pas être possible (sic) ». J’insiste lourdement et on me dit qu’elle rappelle en début d’après-midi tout en me confirmant que ce sera encore impossible.
Je téléphone à la Préfecture pour prendre RDV pour sa demande d’asile. pour une fois, je joins le service des étrangers rapidement, je redonne les indications relatives à l’identité de la jeune guinéenne, et après quelques minutes d’attente , on lui donne un RDV pour le 30 juin à 10h !
Pas de place pour l’hébergement d’urgence !
Pas de RDV possible à la préfecture avant 28 jours !
Et en attendant que fait-elle ?
Yves Judde
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