L’année dernière des milliers de personnes ont beuglé que « Un papa, une maman, y a pas mieux pour un enfant ». S’il s’agissait pour eux, sur fond d’homophobie, de s’opposer au mariage homosexuel, aujourd’hui ce slogan prend un tout autre sens. Nodar, 15 ans, Davit, 9 ans et Marie 6 ans risquent de se retrouver sans père car les autorités veulent expulser Omar, leur père, en Géorgie [VOIR]
Est-ce à dire qu’un « papa » c’est nécessaire pour les enfants des familles bien françaises mais que les enfants de migrants peuvent s’en passer ?
Pourtant la Déclaration des Droits de l’Enfant est limpide : « l’intérêt supérieur de l’enfant doit être la considération déterminante » est-il écrit. Et nous pouvons lire à l’Article 9 : « Les états parties veillent à ce que l’enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les autorités compétentes ne décident, sous réserve de révision judiciaire et conformément aux lois et procédures applicables, que cette séparation est nécessaire dans intérêt supérieur de l’enfant. » [VOIR]
Comment les dispositions du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile [VOIR] peuvent-elles être considérée comme supérieures aux dispositions de la Déclaration des Droits de l’Enfant ? Comment une mesure d’éloignement prononcée par une préfecture peut-elle aller à l’encontre de « l’intérêt supérieur de l’enfant » ?
La préfecture, la police, la justice continuent de violer les droits les plus élémentaires des personnes. Omar est passé hier devant le Tribunal administratif pour contester son placement en rétention. Il passe aujourd’hui devant le des Libertés et de la Détention concernant les conditions de son arrestation.
Respect des droits fondamentaux en particulier des droits de l’enfant ! Libération d’Omar, ses enfants attendent son retour !
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