Une trentaine de personnes dont les assignés et leurs soutiens, autres habitants du squat, roms, géorgiens, arméniens, azéris, congolais…, habitants de l’autre squat, et militants, de DNSI, du Dal86, de la Cimade, de RESF86, d’EELV, des Alternatifs, de la FA et de la GA. Les plaidoiries ont duré une bonne heure.
De la même façon que Logiparc la semaine dernière, la ville de Poitiers a plaidé avec cynisme son seul droit de propriété en évoquant un trouble manifestement illicite. Du genre : « même si je n’en faisais rien depuis 18 mois, c’est CHEZ MOI et vous devez dégager. Tout le reste, situation des familles, droit au logement, droit des enfants, droit à avoir une vie décente, je m’en tamponne ! ».
Refus de tout dialogue, refus de la médiation, demande d’indemnités d’occupation exorbitantes (10 000 € par mois) sans compter les frais d’avocat hallucinants de 2500 €, le maire de Poitiers est passé pour quelqu’un d’autoritaire et de brutal qui a comme seul objectif d’écraser sans pitié des personnes fragiles et de se faire de l’argent sur le dos de gens qui n’ont que 250€ par mois pour faire vivre leurs enfants.
Délibéré le 28 juin
Commentaires récents