Poitiers le 27 janvier 2013
Dal86 à
Laurence Brunet, directrice du centre communal d’action sociale de Poitiers
Madame,
Vous avez réagi dans la Nouvelle République du 15 janvier 2013 à l’article sur l’accueil d’une famille arménienne avec deux jeunes enfants, de dimanche soir 13 janvier (Centre presse et Nouvelle République 14 janvier 2013) :
« Toute personne débarquant à Poitiers peut être hébergée ; il suffit de faire le 115. Il y a des places. En priorité d’ailleurs pour les femmes et les enfants. Y compris, s’il le faut, avec des solutions d’appoint comme les nuitées d’hôtel. »
Nous vous avons répondu dans un texte : Pour un 115 digne de ce nom « Il est clair qu’en ce moment, puisque le plan grand froid à été déclenché, il semblerait que « toute personne débarquant à Poitiers peut être hébergée ; il suffit de faire le 115 ». Mais la directrice du CCAS de Poitiers va bien au-delà en disant : « L’hébergement au gymnase des Écossais, c’était la solution de facilité mais dans tous les cas une solution aurait été trouvée sans le déclenchement du plan grand froid et cette famille n’aurait pas dormi dehors ». Ce qui est un gros mensonge. Les principaux intéressés et les associations le savent très bien, d’habitude, il n’y a pas de place au 115. Il suffit de téléphoner pour s’en apercevoir… «
Mais ce n’est pas tout. Dans ce que vous disiez, vous laissiez aussi croire qu’en ce moment, puisque le plan grand froid à été déclenché, il semblerait que « toute personne débarquant à Poitiers peut être hébergée ; il suffit de faire le 115 » or il n’en est rien.
David V. est un sans logis qui a été hébergé par le 115 la nuit de samedi 19 à dimanche 20 janvier à l’hôtel Ibis à Beaulieu et la nuit de dimanche 20 à lundi 21 janvier à l’hôtel Terminus à la gare. Lundi 21 janvier il a appelé le 115 qui lui a dit qu’il n’y avait plus de plan grand froid et que donc il n’aurait pas d’hébergement. M. du Tourniquet a même pris le téléphone et a insisté. Mais le 115 n’a rien voulu savoir. Quelques heures après S. du Relais Charbonnier à téléphoné et a insisté mais ce fût là aussi en vain.
Ensuite, David V. a téléphoné au 115 entre 14h et 15h mardi, mercredi et jeudi, et à 16h43 samedi et ça a été très bref : on lui a dit qu’il n’y avait pas de place.
Nous ne savons pas où vous avez pris vos informations. Nous nous demandons bien aussi quelle est la légitimité du CCAS pour intervenir sur des questions qui concernent le 115 qui sont du ressort de la préfecture et de la Croix Rouge.
Cordialement,
DAL86 – dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56
Permanences : tous les samedis matin de 11h à 12h et tous les mardis soirs de 17h à 18h Maison de la Solidarité 22 rue du Pigeon Blanc Poitiers
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