L’un des militants du DAL86, ciblé depuis longtemps par les autorités qui semblent chercher par tous les moyens à le faire tomber, en particulier en le rendant responsable personnellement – puisqu’il est solvable et a un travail d’enseignant-, des actions du DAL86, a été convoqué en début d’après-midi par un officier de police judiciaire de la Brigade des accidents et délits routiers pour… les affaires du squat du 11 rue Jean-Jaurès (effraction avec dégradation et mise en danger de la vie d’autrui) et de tag (menace de mort envers le maire de Poitiers). Il est convoqué de nouveau pour deux autres procédures vendredi 22 juin à 14h30. Merci de venir nombreux devant le commissariat pour le soutenir et de diffuser massivement autour de vous.
Nous sommes confrontés une nouvelle fois à des tentatives des autorités de constituer un délit de solidarité et de criminaliser les militants. La nouveauté c’est qu’aujourd’hui ce ne sont plus les « jeunes » et/ou « marginaux » qui sont harcelés mais des vieux militants de terrain qui en l’occurrence, n’ont pas d’autres but que de coopérer avec les sans logis et mal logés afin de les soutenir, de les appuyer pour mettre en place des solutions concrètes. Imaginons si lors de la grande grève de la faim des sans papiers en 2006, M. Santrot alors maire de Poitiers avait mis en cause nommément et publiquement les militants qui les soutenaient et les accompagnaient, les accusant d’instrumentaliser, de manipuler les sans papiers et de mettre leur vie en danger et si les procureurs les avaient fait convoquer pour audition au commissariat ? Eh bien c’est exactement ce qu’il se passe aujourd’hui avec le DAL86 et les sans logis et mal logés.
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